Chevaliers TEUTONIQUES : maison de l'hôpital des Allemands de Sainte Marie de Jérusalem "Domus hospitalis Sancte Marie Theutonicorum Hierosolomitani". Formé comme ordre hospitalier par des marchands de Brême et de Lübeck lors du siège d'Acre en 1190, il devint un ordre militaire en 1198, obéissant à une règle analogue à celle des Templiers et recrutant uniquement parmi la noblesse allemande.
Grandeur de l'Ordre Teutonique
Les Chevaliers Teutoniques (Deutsche Ritter) forment le troisième grand ordre de chevalerie religieuse et militaire issu des croisades, le second étant l'Ordre Templier, le premier étant l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Hospitaliers) fondé en 1113. Si les Templiers et les Chevaliers Teutoniques font l'unanimité chez les historiens quant à leur spécificité "Militaire et Religieuse", il n'en est pas de même pour les Hospitaliers car leur spécificité "Militaire" reste encore à ce jour à démontrer même s'ils participérent aux batailles d'Ascalon en 1154 et de Saint Jean d'Acre en 1151.
Ci-dessous statue d'Hermann von Salza, né vers 1179 à Langensalza en Thuringe et mort le 20 mars 1239 à Salerne, quatrième grand maître de l'ordre Teutonique de 1209 à sa mort. Il joue un rôle important d’intermédiaire entre l'empereur Frédéric II et la papauté.
Les Hospitaliers doivent plutot etre qualifiés d'Ordre "Religieux et Hospitalier armé". Les Chevaliers Teutoniques (Deutsche Ritter) étaient initialement des hospitaliers voués au soulagement des Croisés malades ou blessés. L'ordre Teutonique - d'un vieux mot qui signifie allemand - a été fondé par des chevaliers allemands en 1198 en Terre sainte.
Ses moines-soldats étaient reconnaissables à leur grand manteau blanc orné d'une croix noire.
Les premiers membres portaient le titre de Frères de Ste-marie. Réorganisé en ordre militaire en 1190, au siège de St-Jean-d'Acre, par l'empereur Frédéric de Souabe, l'ordre eut dès lors son siège à St-Jean-d'Acre. Les nouveaux chevaliers étaient soumis, pour les devoirs de charité, à la règle des Hospitaliers, et, pour la discipline militaire, à celle des Templiers.
En 1226, il est recruté par le duc polonais Conrad de Mazovie, dont les terres viennent d'être envahies par un peuple encore païen des bords de la mer Baltique, les «Pruzzen» ou «Borussiens».
Les moines-soldats accomplissent leur mission avec une extrême brutalité, en exterminant plutôt qu'en convertissant les populations borussiennes et en implantant des colons allemands qui ne tardent pas à adopter le nom de leurs prédécesseurs. C'est ainsi que la région prend le nom de Prusse. Cette colonisation militaire participe au «Drang nach Osten». Les moines-soldats essuient toutefois un premier échec sur les glaces du lac Peïpous, à la limite de l'Estonie actuelle, face à l'armée du prince russe Alexandre Nevski. Ils ne tenteront pas de pousser plus avant la colonisation allemande.
A la fin des Croisades, l'ordre vint s'établir en Europe où il acquit de vastes possessions en Allemagne, en Italie, en Hongrie, en Transylvanie, et fut mis au rang des puissances européennes. Son histoire se confond dès lors avec celle de la Prusse et des pays riverains du Sud-Est de la Baltique. A partir du début du XV ème siècle son pouvoir commença a se déliter. Il a cessé d'exister de fait avec l'empire d'Allemagne au commencement du XIX ème siècle. Napoléon l'avait définitivement supprimé par un décret du 24 avril 1809 : le roi de Prusse tenta de le relever en 1852 sous le titre d'Ordre évangélique de St-Jean. L'Autriche a également institué en 1840 un ordre teutonique. Mais il ne s'agira plus dès lors que titres honorifiques.
Décadence de l'Ordre Teutonique
Quand les derniers croisés évacuent la Terre sainte en 1291, le grand maître de l'ordre Teutonique quitte Acre et revient dans son pays, ou il réinvestit la forteresse de Marienburg, en Prusse, dont il fait en 1309 sa capitale. L'ordre Teutonique s'affirme comme une grande puissance séculière, rivale de la Pologne et de la Lituanie voisines. Il est placé sous l'autorité du grand maître, un personnage richissime et prestigieux, désigné à vie, avec rang de prince d'Empire.
En Prusse même, dans les terres administrées par l'ordre, les Allemands de la noblesse comme de la bourgeoisie supportent mal la tutelle des chevaliers Teutoniques et n'hésitent pas à prendre parti pour le roi de Pologne et le grand-duc de Lituanie dans leurs querelles avec l'ordre. Le roi de Pologne Ladislas II Jagellon combat à son tour l'ordre Teutonique. Après ses magistrales victoires, de Kowno (1396), et Tannenberg (1410), où les Teutoniques perdirent 40 000 des leurs ,ils perdirent Marienbourg (1464). Privés de leur capitale, qui fut livrée par trahison aux Polonais, les chevaliers Teutoniques se retirèrent à Koenigsberg, qui devint le chef-lieu de l'ordre.
En 1466, Louis d'Erlichshausen fut obligé, à la suite d'une nouvelle défaite, d'abandonner à la Pologne la partie occidentale de la Prusse : il ne garda que la Prusse orientale, et cela en se reconnaissant vassal de la Pologne (paix de Thorn). Un demi-siècle plus tard, à nouveau vaincus par les Polonais, les chevaliers Teutoniques ne conservent plus que la Prusse orientale sous la suzeraineté du roi de Pologne.
En 1525, Albert de Brandebourg, qui était alors grand maître, se déclara, pour la réforme de Luther, se maria, sécularisa les biens de l'ordre, et se fit reconnaître comme duc héréditaire de Prusse, sous la suzeraineté de la Pologne. Une partie des Chevaliers nommèrent alors à sa place Walter de Cromberg, et le siège de l'ordre fut transporté à Marienthal ou Mergentheim en Franconie ,en même temps, l'ordre des Porte-Glaives se sépara d'eux et se reconstitua sous Walter de Plettenberg.
L'ordre Teutonique se perpétua seulement en Allemagne où il fut réorganisé, le maître d'Allemagne ayant été proclamé grand maître par les chevaliers assemblés à Mergentheim. Les domaines, dont l'administration demeura la principale occupation et la raison d'être des chevaliers, se répartissaient en 12 bailliages (Ballei) :
Thuringe, Autriche, Hesse, Franconie, Coblence, Alsace, Botzen-sur-l'Adige, Utrecht, Alten-Biesen, Lorraine, Saye, Westphalie. Utrecht se détacha en 1637, Coblentz et la Lorraine disparurent avec l'annexion française, mais en 1805, il demeurait 9 bailliages. Le traité de Presbourg (auj. Bratislava, en Slovaquie) donna à l'empereur d'Autriche le droit de désigner pour grand maître un prince de sa famille, lequel percevrait tous les revenus de l'ordre Teutonique.
Il végéta ainsi secrétement jusqu'au début du XIX ème siècle.
Abolition de l'ordre Teutonique
Le 24 avril 1809, de Ratisbonne, Napoléon décréta son abolition, les biens furent donnés aux princes sur les territoires desquels ils se trouvaient.
En 1834, l'empereur d'Autriche François Ier releva l'ordre Teutonique auquel il donna de nouveaux statuts le 28 juin 1840, le titre de grand maître et maître d'Allemagne est porté par un archiduc depuis 1894, c'est l'archiduc Eugène, né en 1863, petit-fils de l'archiduc Charles, au-dessous, sont les deux commandeurs des bailliages d'Autriche et de Tyrol. A cette époque, pour l'admission dans l'ordre, il faut professer la religion catholique et prouver 16 quartiers de noblesse : on distingue les capitulaires, les chevaliers profès et les chevaliers honoraires; les profès font voeu de célibat et sont rentés sur les revenus de l'ordre. Celui-ci entretient deux hôpitaux à Troppau (Ostrava) et Frendenthal et équipe en cas de mobilisation 44 ambulances. L'insigne est une croix d'or émaillée de noir à liséré d'argent. Une nouvelle réorganisation de l'ordre Teutonique a eu lieu le 13 juillet 1865 (22 chevaliers profès et 30 honoraires), l'ordre a été encore étendu le 26 mars 1871.
L’Ordre Teutonique aujourd'hui
L'ordre reçoit sa forme actuelle en 1929 : il devient un institut religieux clérical de droit pontifical. Avant la Seconde Guerre mondiale, Adolf Hitler tente de récupérer l'image historique des chevaliers Teutoniques pour exacerber le sentiment d'identité nationale. En effet, leur passé de « conquérant des peuples slaves » est utile dans une propagande anticommuniste et qui souligne la supposée supériorité des races germaniques sur les races slaves. Par la suite, il prend des mesures restrictives contre ce qui reste de l'ordre Teutonique, notamment par des saisies de biens, de terres, et en emprisonnant le grand maître. Il les suppose alliés des juifs et des francs-maçons et cherche donc à les détruire. Malgré les brimades, les chevaliers vont continuer pendant la guerre à soigner les blessés de tous les clans et de toutes les nations, ils cacheront aussi bien des enfants juifs que des partisans communistes et ils veilleront à ce que les soldats de la Wehrmacht aient droit à des procès équitables en 1945, évitant à beaucoup d'être exécutés sommairement. Les Teutoniques se décrivent aujourd'hui ainsi : « La véritable chevalerie n'est pas déterminée sous la forme d'une épée de combat qui est dépassée aujourd'hui, mais plutôt par l'engagement au Christ Roi, la protection et la défense des victimes, opprimées, méprisées et des nécessiteux. Cette attitude est la recherche des actuels frères, sœurs et familiers de l'ordre Teutonique, fidèle à la devise d’aider et de guérir ensemble ». Les chevaliers Teutoniques sont aujourd'hui environ un millier : 100 frères (dont certains sont aussi prêtres), liés par les trois vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance. 200 sœurs 700 affiliés, ou « familiers », ou « Marians », laïques ou d'état ecclésiastique, qui cherchent à entériner les efforts de l'ordre pour promouvoir son entreprise et à réaliser ses idéaux. L'ordre a aussi le droit d'inclure dans les provinces des oblats ou oblates. La communauté est divisée en provinces, bailliages et commanderies . En 1957, l'ordre a acheté une maison à Rome qui est le siège du procureur général de l'ordre, et qui sert aussi de maison d'hôtes. Les frères et sœurs sont répartis à travers sept provinces : l'Autriche, le Tyrol du Sud, l'Italie, la Slovénie, l'Allemagne et la République tchèque et la Slovaquie. Les familiers sont répartis dans les bailliages et commanderies suivants : Allemagne, Autriche, Tyrol du Sud, "ad Tiberim" à Rome, le Bailliage de la République tchèque et de la Slovaquie, et dans la commanderie indépendante d'Alden Biesen en Belgique il y a aussi des familiers dispersés dans d'autres pays. Le grand maître est aujourd'hui supérieur général et chef suprême de l'ordre. Il reçoit après son élection la consécration d'abbé épiscopal et possède le rang d'évêque, privilège qui est accordé à l'ordre Teutonique depuis 1933. Depuis 1923, la Grande Maitrise est exercée par des prêtres qui sont élus pour six ans par les frères et sœurs délégués au chapitre général.
Organisation et Structure de l'ordre Teutonique
L'ordre Teutonique fut l'une des organisations militaires les plus puissantes d'Europe à la fin du Moyen-âge. Il se composait alors de :
Frères chevaliers: ils prononcent les vœux monastiques de chasteté, d'obéissance, de pauvreté et prêtent le serment en plus de combattre les ennemis du Christianisme par les armes. Ce sont donc des guerriers de haut niveau, aussi bien entraînés pour la lutte à cheval que pour le combat à pied. Le chevalier a une armure complète, deux ou trois destriers et des chevaux pour le voyage et le chargement. Le chevalier commande une garnison ou un détachement de guerriers et organise la stratégie des campagnes militaires. Ils sont peu nombreux, ainsi à la bataille du lac Peïpous en 1242, ils ne sont que trente-cinq chevaliers sur les milliers de combattants. Le frère chevalier est issu de la noblesse, mais pas toujours au début, lorsqu'il suffit d'être fils d'un riche citoyen (pour payer l'équipement). À partir du xive siècle, le chevalier doit être issu de la noblesse jusqu'à la quatrième génération, aussi bien en ligne paternelle qu'en ligne maternelle. Il peut être admis, comme aspirant, à partir de l'âge de quatorze ans.
Il doit être issu des terres du Saint-Empire romain germanique (la majorité viennent de Souabe et de Franconie). Sa tenue consiste en un surcot, un manteau blanc avec une croix noire sur la poitrine et une grande cape blanche avec une croix noire sur l'épaule gauche.
Frères sergents: ils font partie intégrante de l'ordre avec le rang de sergents et prononcent le même serment, ainsi que les vœux monastiques. Ce sont des guerriers professionnels qui combattent habituellement à cheval. Ils sont recrutés dans la population libre locale (Prussiens ou Polonais), n'ont pas de poste de commandement et assurent la garnison des châteaux forts en période de paix. Ils occupent aussi des fonctions administratives ou hospitalières. Leur tenue consiste en un surcot gris avec une croix noire tronquée. En période de guerre, le grand maître de l'ordre peut donc immédiatement lever une armée, contrairement aux autres souverains européens qui doivent envoyer des messagers dans tout le pays pour réunir leurs barons et chevaliers avec leurs propres troupes, ce qui prend du temps. L'organisation sur place en maillage des chevaliers Teutoniques offre de nombreux avantages, d'autant qu'ils sont disciplinés et unis par le même idéal. Ils sont 800 frères chevaliers à la fin du xive siècle, avec 6 500 frères sergents.
Personnel non militaire: celui-ci ne joue qu'un rôle fonctionnel, ce sont généralement des domestiques, le personnel soignant, ou des prêtres.
Frères prêtres: ils ont une soutane noire avec une cape blanche avec la croix noire Teutonique, et sont en petit nombre, même en comptant les clercs des ordres mineurs.
Servants domestiques ou demi-frères: ils sont recrutés dans la population locale, ne prononcent pas de vœux, mais doivent suivre la règle commune. Ils n'ont pas de costume particulier.
Sœurs: elles prononcent leurs vœux monastiques et ont avant tout une tâche hospitalière. Elles n'ont qu'une seule implantation en Prusse et sont présentes surtout en Germanie.
Demi-sœurs: celles-ci sont les domestiques des précédentes et ne prononcent pas de vœux.
Ces catégories concernent les membres permanents, à vie, de l'Ordre, mais il existe aussi des catégories de membres de l'Ordre qui le servent pendant une période donnée: ce sont les confrères .
Les confrères:
Ils ne prononcent pas de vœux, mais sont soumis à la règle commune pendant leur service qui peut se dérouler pendant une campagne militaire, ou pendant plusieurs années. Ils peuvent se marier, mais doivent léguer la moitié de leurs biens à l'ordre à leur mort. Le fameux Tannhäuser était confrère de l'ordre. La cape blanche de l'ordre se porte sur un surcot habituel, en général bleu, mais la croix Teutonique se porte à droite de la poitrine. Ils sont autorisés à porter leurs armoiries sur leur bouclier.
Les familiers:
Ce sont des membres honoraires de l'ordre Teutonique, chargés de l'aider financièrement et de réunir des fonds. Tous leurs biens et leurs terres étaient légués à l'Ordre après leur mort.
Les chevaliers de toute l'Europe se font un point d'honneur de participer aux croisades prussiennes, après la fin des croisades en Terre sainte. Ils sont désignés par les chroniques, sous le nom d’invités. Ceux de l'Empire se réunissent sous la bannière de saint Georges, ceux des invités des autres pays sous la bannière de Notre Dame. Leurs dépenses étaient couvertes par l'Ordre, et les invités étaient organisés en divisions, correspondant à leurs territoires d'origine. Parmi les invités célèbres, on peut distinguer le Français Jean II de Boucicaut, futur maréchal de France, le comte de Derby, futur Henri IV d'Angleterre, Henri de Lancastre, les rois Louis de Hongrie, Valdemar Ier de Danemark, Jean Ier de Bohême, etc. Des familles aristocratiques envoyaient régulièrement leurs rejetons combattre sous la croix Teutonique, comme les Kniprode, les Alner (en Germanie) les Gistel (en Flandre), les Suffolk ou Worwick (en Angleterre), les La Trémoille (en France). Les commandeurs de commanderies locales peuvent aussi lever des mercenaires qu'ils rémunèrent et organisent en lances de trois hommes. Ils combattent presque toujours à cheval. 3 712 mercenaires (sur les 5 751 mercenaires de l'Ordre) participent à la bataille de Grunwald en 1410.
Organisation territoriale teutonique
L'ordre est divisé en provinces qui sont les suivantes, après 1309 :
Provinces d'Orient, avec Montfort, la province d'Arménie et la province de Chypre
Provinces d'Occident, avec les provinces de :
Prusse, divisée en bailliages de Pomérélie, région de Culm (Kulmerland), et Prusse. Elle est commandée par le grand maître lui-même.
Livonie, qui regroupe les six commanderies des chevaliers porte-glaives. Elle est commandée par le grand commandeur de Livonie (Landmeister).
Saint-Empire romain germanique qui regroupe douze bailliages (Utrecht, Biesen, Coblence, Lorraine, Alsace-Bourgogne, Westphalie, Saxe-Thuringe, Hesse-Marbourg, Franconie, Autriche, Bohême et la région de Bozen). Elle est dirigée par le grand commandeur allemand, ou Deutschmeister.
Spiritualité teutonique
Créé à partir de la croix du Rédempteur, qui est aussi la marque distinctive de l'ordre, sous la protection de la Vierge Marie, de sainte Élisabeth de Thuringe, et de Saint Georges. La fondation de l'ordre a été une réponse concrète à la situation du lieu et du temps. Depuis son origine, son idéal est de servir les pauvres pour l'amour du Christ, mais également de combattre les infidèles pour la protection de la foi chrétienne contre les ennemis du Christ. Le Saint Siège a donné à l'ordre en reconnaissance de son travail, l'exemption, confirmée encore et encore, c'est-à-dire le privilège de subordination directe au Saint Siège de Pierre. L'ordre déploie aujourd'hui ses activités de bienfaisance dans le soin des malades, des personnes âgées, des pauvres et des nécessiteux dans les formes changeantes de l'action sociale, dans les œuvres d'éducation chrétienne et l'éducation des enfants, des jeunes et des adultes. Son engagement envers le royaume du Christ n'est plus lié à la lutte avec l'épée, mais, selon la tradition de l'ordre, de la lutte dans le débat intellectuel, à la pastorale des migrations.
Chaque frère se lie dans le signe de la croix pour toujours à l'ordre. La croix noire sur fond blanc est le symbole de la victoire du Christ sur les puissances des ténèbres et la mort.